Alors que la position de Google et d'Apple sur le problème de la sécurité est que leur plateforme est parfaitement sécurisée, ATT croit voir à l'échéance 2012, un marché potentiel de clients désireux de payer pour des services de protection (virus, phishing, hacking ...) pour leur smartphone.
Tout ceci intervient dans un contexte assez particulier pour le monde des mobiles. Il y a quelques mois, Google a expérimenté en grandeur nature, la découverte de douzaines d'applications infectées sur l'Android Market. En outre, un rapport de Juniper Research met le doigt sur le point faible que constituent les appstores dans la diffusion d'applications mobiles infectées. Les appstores représentent le point de diffusion idéal pour diffuser en masse des logiciels malveillants. Ce phénomène est par ailleurs amplifié par le fait qu'à côté des appstores 'officiels' qui sont supposément contrôlés contre tout risque d'infection virale, d'autres appstores plus underground se sont développés qui ouvrent la porte à tous les abus si on ne prend pas un minimum de précautions.
Juniper Research a ainsi mesuré que les virus infectant les OS Symbian atteignaient le pourcentage de 77% des définitions de virus présentes dans la base Junos Pulse Mobile Security Suite.
La menace contre les mobiles (et son corolaire, les anti-virus pour smartphones) a d'ailleurs été identifiée par Juniper Research en début d'année (2011) comme le top-10 des prédictions pour le marché du mobile (cf. Top 10 Prédictions sur le marché des mobiles pour 2011).
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