Bien que les articles les plus saillants dans les blogs ou sites d'informations dits high-tech mettent en avant les applications permettant de 'travailler' comme au bureau, l'usage le plus fréquent qui est fait des smartphones est avant tout celui d'outil de divertissement. C'est ce que révèle cette analyse d'Arbitron Mobile, menée sur 12.000 utilisateurs américains (USA) agés de plus de 18 ans, possesseurs de smartphones (sous iOS, Android ou Blackberry) en décembre 2012.

Les résultats de cette enquête sont sans appel : les possesseurs d'iPhone passent 85% de leur temps à jouer, contre "seulement" 75% pour les possesseurs d'Android.
Le public qui joue sur iOS est plus assidu que celui d'Android : 741 minutes mensuellement (plus de 12 heures) pour les gamers sur iPhone, contre "seulement" 484 minutes (plus de 8 heures) pour ceux qui jouent sur Android.
En d'autres termes, la plateforme iOS permet de convertir une plus large part de son public aux applications mobiles de jeu, les fidélise (plus grand nombre de sessions) voire les rend addictes (temps passé à jouer plus important).
Comme par ailleurs le nombre de smartphones ne cesse de grandir aux USA, au détriment des téléphones basiques, la base des candidats-joueurs potentiels ne cesse de s'élargir. Une estimation du cabinet d'études eMarketer évalue le nombre de joueurs sur applications mobiles aux Etats-Unis à 121.3 millions. Soit 49% des utilisateurs de téléphones mobiles. Pour 2016, eMarketer évalue ce chiffre à 174 millions de joueurs, soit 67% des possesseurs de téléphones mobiles.

L'étude menée par Arbitron Mobile va encore plus loin. Elle montre que les applications de jeux sur smartphone sont celle sur lesquelle l'utilisateur passe le plus clair de son temps. Y compris devant les fonctions usuelles d'un smartphone : téléphonie, SMS. Et même devant Facebook.
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