01 juin 2011

Le téléphone portable cancérigène

Depuis le temps que les anti-antenne mobile le proclamaient à qui voulait l'entendre ; il fallait bien que ça arrive. Les télécommunications mobiles ont été considérées par l'OMS comme potentiellement cancérogènes. Les ondes émises par les téléphones portables ont été classées dans la même catégorie que ... les vapeurs d'essence ou la laine de verre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est interdit de fumer ou de téléphoner dans une station service : l'addition concomitante de 3 facteurs cancérogènes étant trop difficilement supportable pour l'organisme. ( xptdr )



Ledit rapport classe également comme facteur cancérogène les ondes utilisées pour la radio, pour la télévision, les radars et les micro-ondes. De là à dire qu'une heure de télé-réalité est cancérogène, il n'y à qu'un pas que je ne franchirais pas. Trop tard ...

« Les preuves, qui continuent à s'accumuler, sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2b » – un des cinq niveaux de la classification qui définit des produits « peut-être cancérogènes pour l'homme » –, a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail.

L'OMS et le CIRC ont annoncé mardi avoir classé les champs de radiofréquences électromagnétiques comme présentant des risques cancérigènes pour l'homme en se fondant sur un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau malin associé à l'utilisation des téléphones sans fil.

Cette annonce est le résultat d'une réunion de huit jours à Lyon à laquelle ont participé une trentaine d'experts de 14 pays sous l'égide du CIRC. Le groupe de travail a examiné les effets sanitaires possibles sur le long terme de l'exposition aux champs de radiofréquences électromagnétiques, et s'est particulièrement intéressé au risque accru de cancer en fonction de différents types d'exposition : exposition occasionnelle aux radars et micro-ondes, exposition aux transmissions de signal radio, télévision, et télécommunication sans fil, et exposition individuelle associée à l'utilisation de téléphones sans fil.

« Cela a un intérêt pour la santé publique, en particulier pour les utilisateurs de téléphones mobiles, puisque le nombre d'utilisateurs est important et croissant, en particulier chez les jeunes adultes et les enfants », a souligné l'OMS dans un communiqué de presse, en rappelant que les effets néfastes de l'exposition aux champs émis entre autres par les téléphones portables étaient une préoccupation grandissante et que le nombre d'abonnements était estimé à 5 milliards dans le monde.

Selon l'OMS, le groupe d'experts internationaux a analysé des données d'exposition, des études sur le cancer chez les humains, des études sur le cancer chez les animaux et d'autres données pertinentes avant de conclure à un risque limité de gliome et neurinome de l'acoustique chez les utilisateurs de téléphones sans fil et estimer que les données sont insuffisantes pour tirer des conclusions sur d'autres types de cancers. Le Groupe de travail n'a pas quantifié le risque, mais une étude sur l'utilisation passée des téléphones cellulaires -jusqu'en 2004- a montré une augmentation de 40% de risques de gliome dans la catégorie la plus haute placée des utilisateurs (à savoir une moyenne signalé de 30 minutes par jour sur une période de 10 ans).

Le Docteur Jonathan Samet, président du Groupe de travail, a indiqué que « les éléments de preuve, tout en continuant à s'accumuler, sont assez forts pour soutenir la conclusion et la classification 2B. Cela signifie qu'il pourrait y avoir certains risques, et donc que nous devons surveiller de près un lien entre les téléphones cellulaires et le risque de cancer ».

« Etant donné les conséquences potentielles pour la santé publique de ce classement, il est important que des recherches supplémentaires soient menées sur l'utilisation intensive des téléphones mobiles sur le long terme », a ajouté le Directeur du CIRC Christopher Wild. « En attendant que ces informations soient disponibles, il est important de prendre des mesures pragmatiques pour réduire l'exposition tels que des dispositifs mains-libres ou des SMS », a-t-il précisé.

Un rapport complet résumant les conclusions du groupe de travail du CIRC et l'évaluation des risques cancérigènes de l'exposition aux champs de radiofréquences électromagnétiques sera publié dans le numéro de la revue spécialisée britannique The Lancet Oncology à paraître le 1er juillet.

J'ai envie de dire « tout ça pour ça ? » Loin de moi l'idée de minimiser les risques potentiels. Une simple remarque : à l'échelle de l'histoire récente, à chaque fois que l'homme à testé de nouvelles technologies, il y a toujours eu des âmes qui, se voulant charitables, ont professé leurs bons conseils en se drapant du savoir de la science. Ainsi, aux débuts des chemins de fer, il s'est trouvé des scientifiques pour affirmer qu'au delà de 30 km/h l'homme risquait de s'asphyxier. Un siècle plus tard, lorsqu'on découvre cette anecdote au détour d'une exposition consacrée au rail, cela fait sourire. De savoir que la démarche de base était validée par des scientifiques permet de relativiser sur les certitudes de la science.


1 réactions:

tuto java on 9 juin 2011 à 14:12 a dit…

La technologie est trop puissante et surtout indispensable on ne peut plus s’en passer de ca. C’est à nous d’n chercher des solutions pour lutter contre ses conséquences.

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